Un homme se réveille, sonné et à-même le sol, dans ce qui semble être une cave : froide, bétonnée… et sombre. Le soleil ne passe que par un mince filet accordé par le soupirail. Puis les barreaux…
Benoît Lorant est prisonnier, à la merci d’une femme. D’une très belle femme, qu’il connaît depuis peu. Une aventure d’un soir ? Il ne s’en rappelle plus.
Mais le plus grave, c’est qu’elle ait pris possession de son flingue. Car Benoît est policier, et sa vie n’est désormais plus entre ses mains.
VENIN
Elle semble tout savoir sur cet homme, mais lui ne se rappelle que de son prénom. Cruelle et vénéneuse, crachant son venin sur le policier, elle va lui infliger les pires sévices, réduisant son corps et sa santé mentale en poussière, pour lui faire avouer l’improbable. Une soirée, quinze années auparavant : souviens-toi, Benoît…
Peu de temps morts dans ce roman, qui se lit d’une traite. Ponctué de phrases courtes, doté d’un style nerveux, le récit ne s’entiche pas de descriptions et Giebel se soucie uniquement de l’action, au détriment des personnages.
DILEMME
Les questions fusent, et les maigres indices qui exsudent des pages empêchent de reposer le livre, comme un sort jeté par l’auteur. Le genre de roman dont on veut connaître la fin mais que l’on ne souhaite pas finir trop vite. Le fameux dilemme. Il faut savoir le dénouement, son épilogue. Qui est cette femme ? Qui est Benoît ? Qu’ont-ils en commun ?
Et là, la délivrance. Les réponses qui affluent, et le coup de massue sur la tête. Qui laisse déboussolé, mais quelque peu frustré. Car si les Les Morsures de l’Ombre est court et impulsif, sa conclusion l’est tout autant et…
Et puis rien. La dernière page est tournée. Trop rapide, décevant tellement le reste est prenant, addictif. En un mot : rageant.
KARINE GIEBEL – LES MORSURES DE L’OMBRE
Année de parution : 2007
Nombre de pages : 294
Genre : Thriller
Édition : Fleuve Noir
Quatrième de couverture
Elle est belle, attirante, disponible. Il n’a pas hésité à la suivre pour prendre un dernier verre. A présent il est seul, dans une cave, enfermé dans une cage. Isolé. Sa seule compagnie ? Sa séductrice et son bourreau. Et elle a décidé de faire durer son plaisir très longtemps. De le faire souffrir lentement. Pourquoi lui ? Dans ce bras de fer rien n’est dû au hasard. Et la frontière entre tortionnaire et victime est bien mince…
J’ai rompu avec Karine Giebel définitivement et celui-ci avait fait partie de mes déceptions. Quand ça veut pas, ça veut pas 🙂
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^^ Oui j’ai vu que tu n’étais plus en accord avec ce qu’elle faisait. C’est le premier que j’ai lu, je vais persister tout de même pour voir 🙂
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j’avais bien aimé Le purgatoire des innocents 🙂
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Ça tombe bien alors c’est le seul autre roman d’elle que j’ai 🙂
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tu me diras ce que tu en penses 🙂
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Super chronique comme d’habitude ! Et un vocabulaire de qualité, j’ai appris le verbe exsuder x)
Je t’invite pour compléter ton avis à lire la chronique de Sandy: http://jenesaispointlire.fr/morsures-de-lombre/
C’est un roman qui me tente bien comme je lui avais dit ^^. Mais toujours pas dans ma PAL ^^
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Ahah merci, j’aime bien me triturer l’esprit pour trouver des mots qui sortent de l’ordinaire.
Je vais aller jeter un œil alors 😉
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Coucou!
Ça fait un petit moment que je suis ton blog sur FB, et je poste un tag demain sur le mien. Je me suis permis de taguer le tien dedans. Il n’y a aucune obligation, mais je serais ravie si tu pouvais participer!
Bon dimanche!
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