‘Un vieil ami de la famille’ de Fred Saberhagen

proutUn vieil ami de la Famille est le troisième tome d’un cycle nommé Les Chroniques de Dracula. Les différents récits ne se suivant pas, les lectures se font indépendamment les unes des autres.
Fred Saberhagen est principalement connu pour sa série Berserker, parue dans les années 70 et à placer dans la catégorie science-fiction.
Les Chroniques de Dracula font revivre deux importantes figures littéraires de la fin du 19ème siècle : le Comte Dracula, bien entendu, mais aussi le fameux Sherlock Holmes. Cependant, seul le premier nommé est au centre de l’histoire présentée.

RETROUVAILLES

Une jeune femme est conviée à une soirée mondaine. Invitée par un certain Craig Walworth, elle y fera la rencontre d’un homme, un géant, qui passera la soirée à la dévorer des yeux. Hypnotisée par cet inconnu et séduite par cette convoitise, elle se retrouvera chez lui, sans trop prendre conscience des événements alentours. Se réveillant seule, abandonnée, elle ne comprend pas. Et très vite, sa vie va prendre une toute autre tournure.
Portée disparue auprès de sa famille, son petit frère va également se volatiliser peu de temps après. La coïncidence est trop belle. Que cachent donc les Southerland ?
Surtout que la grand-mère, la vieille Clarissa, a l’air particulièrement suspicieuse, elle-même étant la petite-fille d’une certaine Wilhelmina Harker…

MITIGÉ

Roman agréable à lire, le récit alterne malheureusement entre une enquête qui s’émousse vite et une conclusion qui manque de souffle. Le principal intérêt de cette œuvre est bien sûr ce ‘vieil ami de la famille’, comme il aime à se présenter. Charismatique, ses interventions permettent de rester éveillé mais le reste de l’histoire semble confus, un peu mou, rendant à la fin un constat mitigé.


FRED SABERHAGEN – UN VIEIL AMI DE LA FAMILLE

Année de parution : 1992
Nombre de pages : 224
Genre : Horreur
Édition : Pocket ‘Terreur’


Quatrième de couverture
Les vampires ne peuvent rentrer chez vous que si vous les y invitez. Mais parfois il est difficile de faire autrement.

Kate ne dormait pas. A demi-consciente, elle entendit des pas dans l’escalier, puis des voix dans la pièce. Elle vit des hommes en uniforme se pencher sur elle.
Ils vont me ramener à la maison, pensa-t-elle, m’arracher à ce cauchemar.
Le policier saisit son bras, il était incroyablement raide. « A mon avis, dit-il, ça fait au moins deux ou trois jours qu’elle est morte… »

Laissez donc votre empreinte !