‘Le Voleur de Regards’ de Sebastian Fitzek

Alexander Zorbach est journaliste pour un torchon local, rubrique faits divers. Radié de la police des années auparavant pour une bévue ayant conduit à la mort d’un suspect, ce nouveau métier lui permet de côtoyer le terrain, et donc de rester proche de ses anciennes activités. Alors que l’Allemagne est secouée par les agissements d’un redoutable tueur en série, Zorbach se retrouve malgré lui projeté au cœur de l’enquête,  devenant le suspect principal aux yeux des autorités. Un coup de théâtre qu’il n’arrive pas à expliquer, auquel s’ensuit une rencontre qui va bouleverser son existence…

DÉSAGRÉABLE

Le Voleur de Regards est le second roman de Fitzek à parvenir entre mes mains, après l’excellent Thérapie. Je garde un bon souvenir de ce dernier, c’est donc avec plaisir et curiosité que j’ai voulu en découvrir plus sur cet auteur. Pleack étant un grand admirateur de l’allemand, je me suis laissé convaincre dans ce choix, persuadé d’y trouver-là une lecture haletante nimbée d’un voile mystérieux. Un truc qui prends aux tripes quoi. Mais comme le dit si bien l’adage, les vérités d’hier… ne sont pas forcément celles d’aujourd’hui. Seules les vingt dernières pages, et encore, m’ont maintenu éveillé. C’est peu. Et quand je lis les commentaires flatteurs émanant des blogs et des sites spécialisés, j’ai la désagréable sensation d’être passé au travers de ma lecture. Frustrant…

BROUILLON

Pour commencer, Fitzek nous plonge brutalement dans l’épicentre de l’action. Un départ canon, certes. Mais brouillon. Une distribution des cartes trop rapide, qui ne laisse pas le loisir de faire connaissance avec la galerie des personnages. Zorbach, ou plutôt le jour fatidique de son existence, est présenté en préambule. Une entrée en matière intéressante mais dont l’écriture n’a pas su me captiver.

MANQUE D’INTENSITÉ

Dès lors, difficile d’accrocher le bon wagon et de suivre convenablement la cadence. Les pages défilent mais rien ne s’imprime. Un contenu vide de sens qui n’aura pas attiser mon appétit de lecteur. L’enquête menée par Zorbach et ses acolytes repose sur un rythme soporifique et la quête menant au dénouement est longue, avec des rebondissements manquant d’intensité. Reste le twist final. La marque Fitzek.
Un retournement inattendu, ingénieux, mais qui ne masque pas le sentiment de déception qui ressort de cette histoire.


SEBASTIAN FITZEK – LE VOLEUR DE REGARDS

Année de parution : 2013
Nombre de pages : 391
Genre : Thriller
Édition : l’Archipel


Quatrième de couverture
Une vague de crimes d’une cruauté sans précédent s’abat sur Berlin. Un tueur en série s’infiltre dans les foyers en l’absence du père de famille, tue la mère, enlève l’enfant et accorde un ultimatum à la police pour le retrouver. Passé cet ultimatum, l’enfant est assassiné. En référence à l’œil gauche qu’il prélève sur ses victimes, les médias lui ont attribué un surnom : le Voleur de regards…
Alexander Zorbach, un ancien policier devenu journaliste, se rend sur une nouvelle scène de crime. Une mère de famille a été assassinée et son fils de 9 ans a disparu. Alexander se retrouve pris dans l’engrenage du jeu machiavélique auquel se livre le Voleur de regards, qui veut lui faire porter le chapeau. Zorbach a 45 heures pour retrouver l’enfant et prouver son innocence. Le compte à rebours est lancé…

6 commentaires sur “‘Le Voleur de Regards’ de Sebastian Fitzek

  1. Pleack dit :

    Bouh !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Vendu !!

    J’plaisante ! ça fait quand même mal de voir tout ça sur un de ces auteurs favoris 😀
    M’enfin, tant que ton avis est bien détaillé et ton ressenti pas qu’une page blanche, je ne peux que m’incliner !
    Les goûts et les couleurs comme on dit ^^. Ceci dit j’suis surpris que tu n’ai pas accroché du tout ^^
    Sinon c’est toujours aussi plaisant de lire tes critiques pleines d’intensité ! C’est court mais ça tranche sec ! Ah ah

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