‘La Peste Grise’ de Dean R. Koontz

La Peste GriseDans la petite ville de Black River, des événements inexplicables se produisent. Tous les habitants tombent malades, quasi-simultanément. Une forme de grippe est évoquée, sans pour autant y voir apparaître les symptômes. Devant cet étrange phénomène, le médecin local reste pantois… d’autant plus que cette « maladie » disparaît aussi vite qu’elle est apparue. Les habitants ne se doutent de rien. Le Mal rôde sous sa forme la plus vicieuse. Incolore, inodore, il parasite les métabolismes. Tout doucement.

MALLÉABLE

Le cerveau humain est malléable et pourtant doté d’une extraordinaire puissance, deux opposés qui ont créé de nombreux fantasmes. L’un d’eux est le sujet principal de ce roman de Dean Koontz. Animés par un sombre dessein, trois hommes vont réunir leurs savoirs et leurs richesses. Un plan effroyable, irrésistible. Une addition impossible qui pose question, car ce qui est décrit dans ce roman reste dans le domaine du possible, même si l’auteur en fait ici une fiction. Alors que le projet déploie ses tentacules sur Black River, une famille arrive sur les lieux pour passer des vacances dans les bois environnants, comme chaque année. Sauf que ces congés auront une saveur particulière, teintée de tristesse, car un membre de cette famille est décédé quelques mois auparavant. Une exode dans la nature qui se veut bienfaitrice, mais qui se révélera être tout le contraire.

PEUR

Le récit pose des bases solides quant à la sombre peste grise qui envahit la bourgade. L’antagoniste principal, Ogden Salsbury, est une véritable saloperie et fait usage de son ‘pouvoir’ d’une manière malsaine. Il efface ses partenaires par ses qualités, alors que, paradoxalement, il est l’élément faible du groupe.
Pour ce qui est de la famille, et de ses proches, ils sont intéressants au début mais pêchent par des dialogues longs et parfois inutiles. Les réactions qui s’enchaînent sont bizarres, incohérentes avec ce qu’il se passe en temps réel, et l’histoire s’essouffle rapidement. Koontz distille plusieurs pages de données concernant le projet, des données sans importances et qui s’étalent trop longtemps, faisant perdre ainsi l’intérêt majeur du récit, la peur de se dire :
sommes-nous manipulables à ce point ?


DEAN R. KOONTZ – LA PESTE GRISE

Année de parution : 1979
Nombre de pages : 369
Genre : SF
Édition : Presses Pocket ‘SF’


Quatrième de couverture
Dès son arrivée à Black River, Paul Annendale se trouva plongé dans une atmosphère de cauchemar. Un mal mystérieux s’était abattu sur la ville. Bizarres, terrorisés, ses vieux amis n’étaient plus les mêmes et la médecine, apparemment, ne pouvait plus rien pour eux. Sur Black River régnait la Peste Grise, une expérience démente visant à conquérir le Pouvoir Mondial par l’asservissement des cerveaux. Une expérience de « persuasion clandestine » qui pourtant s’inspire de notre vie quotidienne et qui, peut-être, préfigure notre avenir. Paul Annendale parviendra-t-il à désamorcer la formidable bombe psychologique enfouie à Black River avant qu’il ne soit trop tard ?

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2 commentaires sur “‘La Peste Grise’ de Dean R. Koontz

  1. Nathalie M dit :

    Ça fait tellement longtemps que je n’ai pas lu un Koontz. .. ☺

    Aimé par 1 personne

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