Un roman n’a jamais aussi bien porté son titre. Impulsif, survitaminé, le troisième polar d’Olivier Norek nous offre une plongée sidérante dans le milieu carcéral. Mais pas que ! Passé un bref prologue quelque peu énigmatique, l’auteur nous fait vivre l’enfer des prisons. L’ambiance délétère qui s’en dégage prend à la gorge et accroche le lecteur. Réaliste et percutant, cette partie anxiogène jette les prémices d’une histoire aux multiples ramifications, puissantes et exaltantes. Pas de grandiloquence dans le récit, les flics du 93 réfléchissent, décortiquent et analysent, pour ensuite faire parler la logique. Une logique qui ne souffre d’aucune contestation, tout comme les dialogues concoctés avec soin par l’auteur.
VERTIGINEUX
Quand on ouvre un roman, c’est pour y découvrir un univers, une contrée encore inexplorée, peuplée d’une vie qui nous fera déconnecter du présent, du réel, le temps d’une lecture. Pari entièrement réussi pour Surtensions, qui brise la monotonie et nous embarque dans une course effrénée, aux virages savonneux et aux précipices vertigineux.
FICELLES
Norek nous ouvre les portes d’une justice française franchement pas reluisante, où les coups bas et l’hypocrisie sont le pain quotidien d’un cercle gouverné par l’argent et gangrené par l’abus de pouvoir. Pathétique et révoltant, les ficelles du « métier » sont à gerber. Pour contrecarrer ce déferlement de vérités, l’écrivain va mettre en avant ce qui sera l’atout principal du roman : l’humanité des personnages. Par une plume habile, ceux-ci vont prendre corps et un souffle d’empathie va glisser sur ce groupe de la Crim. En instaurant de véritables liens dans cette équipe de flics, Norek créera un cortège d’émotions qui laissera une trace indélébile sur ce roman franchement magnifique. Pour couronner le tout, Surtensions à obtenu le prix Le Point du polar européen 2016.
MODÈLE
Collant des frissons et renfermant une histoire, une vie, qui ne s’oubliera pas de sitôt, Surtensions est un modèle de roman noir, à savourer et feuilleter sans fin.
OLIVIER NOREK – SURTENSIONS
Année de parution : 2016
Nombre de pages : 501
Genre : Thriller
Édition : Michel Lafon
Quatrième de couverture
Cette sœur acceptera-t-elle le marché risqué qu’on lui propose pour faire évader son frère de la prison la plus dangereuse de France ? De quoi ce père sera-t-il capable pour sauver sa famille des quatre prédateurs qui ont fait irruption dans sa maison et qui comptent y rester ? Comment cinq criminels – un pédophile, un assassin, un ancien légionnaire serbe, un kidnappeur et un braqueur – se retrouvent-ils dans une même histoire et pourquoi Coste fonce-t-il dans ce nid de vipères, mettant en danger ceux qui comptent le plus pour lui ?
Tu as tout dit 👍👍 une trilogie de malade qu’on oublie pas
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J’ai terminé le second tome. À nouveau excellent 😉
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Mdrrrr ah tu les lis a l’envers ? Oui j’avais adoré Territoires aussi. Une constante évolution entre ces 3 volumes et des personnages plus qu’attachants.
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Ouais j’ai pas géré j’ai commencé par Surtensions en fait ^^ bon ça change pas grand chose non plus mais ça dévoile certaines choses pour le coup !
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Oui tu peux les lire dans le désordre on comprend l’histoire quand même mais comme tu dis le problème c’est que ça te spoil un peu quoi 😦
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Je n’ai lu que Code 93. J’avais aimé mais rien de transcendant! Il paraît que ça démarre vraiment à partir de « Territoires ». Ton avis me fait penser que je dois persister!
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Je fais un peu à l’envers, j’ai commencé par Surtensions et là j’attaque ‘Territoires’. C’est dans un registre différent pour le coup, ‘Territoires’ est plus violent, plus sanglant je trouve. Affaire à suivre !
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On va se croiser alors! 😉
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Voila une belle chronique, du frisson garanti dans ce livre, et les précédents également.
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Merci 🙂 Oui de beaux frissons comme rarement j’en ai eu en lisant un roman !
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une excellente trilogie!
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Je lis la trilogie dans le désordre ! J’ai commencé par Surtensions, je vais enchaîner avec Territoires et finir par Code 93. Un énorme coup de cœur pour le moment, ce qui est rare.
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C’est presque dommage de ne pas l’avoir lue dans l’ordre 🙂
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Oui ça aurait été plus simple de commencer par le début, mais j’aime bien faire compliqué ^^
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Je vois ça 😉
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Une chronique à la hauteur du livre apparemment ! Un bon gros coup de cœur, je te décerne, jeune padawan !
Et un livre de plus dans ma WL :(, RiP money
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Merci, tu es trop bon ! Joue au loto, t’auras ptète un budget illimité ensuite ^^
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Le loto et moi ça fait deux, mais l’idée est généreusement adressée, merci 😀
De rien !
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Je reviens vers toi Ludo, j’ai fini Surtensions !
Et bah je m’en remets pas lol
Il va falloir attendre quelques jours avant que j’écrive une chronique. Et je pense que le choc est plus effectif en lisant dans l’ordre les romans que comme tu l’as fait 🙂
J’ai vécu trois romans avec les personnages ! :p
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Ahah bah moi il me reste toujours Code 93 !
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Superbe chronique pour un superbe bouquin 🙂
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Merci ! J’ai essayé de rendre le plus fidèlement mon ressenti 🙂 Et ce n’est que le premier de Norek que j’ai lu !
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Tu devrais adorer Territoires aussi ^^
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Je l’achèterai au salon de Vannes en allant voir Olivier Norek. Je prendrai Code 93 à St Maur pour terminer la trilogie :p
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Yessss :p
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Rien à rajouter, si ce n’est qu’avec une si belle chronique tu vas convaincre les derniers réfractaires 😉
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Merci 😉 Rarement un roman ne m’aura procuré ce genre d’émotion. J’ai failli en verser une petite larme ! Je pensais pas que ce serait possible en lisant un livre, qui plus est un polar.
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Eheh on a eu les mêmes réactions à cette lecture 😉. Oh si un livre peut faire pleurer et un roman noir aussi !
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^^ C’est juste magique ce que les mots peuvent créer comme émotions.
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